Dans cette cinquième partie, Anne-Marie Houdebine évoque ce qui a conduit à la création d’une commission de terminologie chargée en 1984 par Yvette Roudy de la féminisation des titres et des fonctions et présidée par Benoîte Groult. Les linguistes québécoises ont été parmi les pionnières en la matière, et c’est la diffusion de leurs travaux dans le contexte de la loi de juillet 1983 sur l’égalité professionnelle qui a mené à l’entreprise de démasculinisation du français.
La commission, bien que très légalement constituée, et mixte, fut aussitôt l’objet d’attaques qui méritent de rester dans les annales du sexisme débridé. Alors même que cette commission comportait nombre de linguistes renommé.es et fondait ses propositions sur des enquêtes menées conformément à la méthodologie scientifique…